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« L’Ego ou la projection mentale du Moi… »

Sur le chemin de l’évolution personnelle, il y a un obstacle majeur à identifier : l’égo…

Mais qu’est ce que l’égo?

L’égo est la projection mentale de ce que je pense être « moi ». C’est le « moi » que j’ai construit avec toutes ce que mon mental a traversé comme épreuves, comme peurs et comme jugements.

C’est un « moi » déformé, camouflé, réduit et protégé. C’est tout ce que nous voulons dépasser quand nous avançons sur le chemin du développement personnel. Prendre conscience de son existence est déjà un pas énorme, qui permet ensuite d’agir et de modifier nos comportements pour le limiter.

Mais plus concrètement, comment s’exprime t’il?

Un exemple tout simple, à chaque fois que je dis les phrases suivantes :

- « je suis nul en math »

- « je chante faux »

- « je ne sais pas dessiner »

- « je suis bête »

- « je suis nul en sport »

- « je ne suis pas assez intelligent »

- « je ne sais pas bricoler »

J’exprime une blessure d’égo.

Qui a été la première personne d’autorité dans ma vie à me dire : « tu chantes mal »? Ce jugement personnel, cette perception déformée de la réalité, je l’ai crue… Je l’ai tellement crue que je la répète maintenant moi-même en m’en étant convaincu…

Si j’ai envie de chanter ou si j’aime chanter, ai-je besoin d’être bon pour avoir de la joie? Est-ce que je chante pour moi ou pour être aimé des autres? Pour avoir ma place auprès d’eux? Si je chante avec mon coeur et ma joie, tout sera juste alors, car ce sera un cadeau que je me donnerai.

Quand vous repérez une phrase de l’égo (par exemple, quand je me trompe et que je dis à voix haute « ah non, je suis bête ») répétez à la suite : « J’annule ! ». Au début ce « j’annule ! » revient souvent, mais au fur et à mesure cela sera de plus en plus rare.

Vous aurez alors pris conscience de l’existence de votre égo et vous commencerez à ne plus le laisser vous contrôler…

Belle journée à vous !

Vincent Maleville

 

 

 

Amour de soi 1

« Aujourd’hui je me choisis… »

Je choisis de me donner la valeur que je mérite, de m’aimer et de m’accepter tel que je suis.

J’ai compris que la perfection n’est pas une finalité mais une façon de combler des peurs.

Je suis né imparfait, ces imperfections font que je suis humain, sur le chemin de l’évolution. Je les aime, je m’aime…

Je choisis de m’aimer en ayant le droit de me donner cet amour. Il permet de me remplir et de mieux aimer les autres.

Je choisis de me donner la valeur de l’or, je suis un miracle de la vie et l’amour divin inconditionnel est en moi, dans toutes mes cellules. Il s’exprime dans mon coeur, que je peux sentir battre et d’ouvrir pour mieux rayonner.

Belle journée rayonnante !

Vincent Maleville

 

Images copie« Un acte de libération : la lettre psycho-magique »

Durant les accompagnements que je propose en séance, je m’aperçois souvent que les évènements blessants du passé ne sont pas pardonnés. Parfois une personne n’a toujours pas évacué une situation de son enfance alors qu’elle est à l’aube de sa retraite…

Dans ce cas, je propose souvent d’écrire une lettre. Le but est de pouvoir se libérer, d’être en paix. Quand je propose cet exercice en séance, bien souvent les personnes ne veulent pas pardonner, car pour eux cela serait donner raison à la personne qui les a blessé.

C’est tout l’inverse…

Pour comprendre comment cela fonctionne, il faut savoir que les blessures sont plus grandes quand le conflit concerne une personne que j’aime. Dans ce cas, je n’ai pas de protection… Le but de la lettre est de réparer l’amour blessant en déposant ce qui n’est plus bon pour moi. Ce qui c’est passé dans le passé m’a blessé, était injuste. Pourquoi aujourd’hui devrais-je continuer à le porter ou à lui donner du pouvoir? Pardonner c’est se libérer, reprendre son pouvoir.

Le cerveau ne fait pas de différences entre le réel et le virtuel. Quand je regarde un film d’horreur, je sais que c’est une fiction et que je suis en sécurité. Pourtant, mon cerveau va envoyer de la peur… Quand j’écris, je peux physiquement sortir de mon coeur, de ma tête, de mon corps, ce qui n’est plus bon pour moi. Le déposer noir sur blanc sur le papier. Le but de cette lettre est de permettre à une personne de s’exprimer, de dire tout ce qu’elle n’a jamais pu dire, de vider son sac.

Cette lettre est à écrire aux personnes qui nous ont fait du mal, qui nous ont blessé, que la relation soit actuelle ou passée.

On ne pardonne jamais pour les autres, mais pour soi…

Ecrivez la lettre en racontant tout ce que vous avez vécu, et comment vous l’avez vécu. Racontez vos émotions, ce que vous avez ressenti, vos blessures, vos impuissances. Vous pouvez vous lâcher car cette lettre ne sera jamais lue! Vous avez le droit de tout dire! Une fois votre lettre terminée, prenez un temps pour faire le point sur ce que vous ressentez et demandez vous si c’est suffisant. Si oui, vous pouvez passer à l’étape suivante, si non, prenez une pause et terminez votre lettre ultérieurement. 

Une fois que vous avez terminez de vider votre sac, il est important d’utiliser la méthode Ho’oponopono pour clore cet acte de libération.

Ecrivez en bas de la lettre :

- Je te pardonne (même si c’est compliqué à écrire)

- Je me pardonne (Les torts sont toujours partagés)

- Pardonne moi

- Je t’aime ou j’aime (je suis dans l’amour inconditionnel)

- Merci (pour tout ce que ça peut m’apporter de positif car un événement n’est jamais exclusivement négatif)

- Adieu (à tout cela, je n’en veux plus)

Dernière étape importante :

Il ne reste plus qu’à détruire cette lettre de la façon qui parle le plus : la brûler (notamment pour les personnes décédées), la mettre dans les toilettes publiques (comme une crasse à évacuer), l’enterrer dans un coin ou vous n’irez plus, la mettre dans une rivière car l’eau dilue et lave…

Belle journée de libération et de réparation !

Vincent Maleville

 

 

ImagesDire « non » c’est se dire « oui »

Pour de nombreuses personnes, dire « non » est une réelle difficulté. Il arrive même que ce « non » ne soit jamais exprimé.

Tout dépend comment je me suis construit dans l’enfance. Si j’ai eu l’impression qu’il fallait être dans le cadre de ce qu’on attendait de moi pour être aimé, je vais alors penser que le « non » est interdit.

C’est notamment le cas quand je crois que l’amour qu’on me donne est conditionné par mes actions. Par exemple : si je me fais gronder quand j’exprime une colère, je vais croire que la colère n’est pas autorisée. Que je ne peux pas être aimé si j’exprime cette émotion.

Le programme que je vais mettre en place est : « je dois être parfait pour être aimé ».

Le « non » entre dans ces interdits. Si je dis « non » quand on me demande quelque chose, alors je ne recevrai plus l’amour de l’autre.

Adulte, je vais continuer ces programmes inconscients et penser que l’amour que l’on me donne est conditionné à ma gentillesse, mon abnégation ou mes sacrifices. Cela peut se mettre en oeuvre dans un couple, dans une relation amicale, au travail face à un supérieur…

Le « oui » est devenu la réponse de principe pour ne pas blesser l’autre et garder une place dans son coeur. Même si je n’ai pas envie de faire ce que l’on me demande, ou que ce n’est pas mon moment, je vais dire « oui »…

Petit à petit je vais vider mon sac d’amour pour l’autre et de plus en plus en devenir dépendant. C’est comme si je donnais tout mon amour à l’autre et que je passais en second. Comme j’ai tout donné, je vais attendre inconsciemment que l’on me donne ma place, que l’on me remercie, et, au final que l’on m’aime. Malheureusement cela ne se passe jamais comme je l’attend…

Je vais donc finir par actionner le programme suivant :

« je dois m’oublier pour être aimé… »

N’oublions pas que nous sommes dans ce monde pour vivre aussi notre vie. Que nous avons le droit et le devoir de nous choisir, de vivre ce qui est bon pour nous ou nous fait vibrer.

Dire « non » c’est ne plus donner le pouvoir à l’autre de nous contrôler, c’est reprendre sa liberté en maitrisant sa vie.

Poser des limites dans sa vie permet d’être complètement libre dans son territoire, d’être maître de sa vie. Le « non » n’est donc jamais contre l’autre, il est un « oui » pour soi même. L’expression du respect que l’on peut se donner et de son amour propre.

Petite astuce : quand on vous propose quelque chose, posez vous les deux questions suivantes :

- Est-ce que j’en ai envie?

- Est-ce le moment?

Si le réponse est « non » à ces deux questions, alors c’est « non », sans culpabilité, sans agressivité, parce que ceci est juste pour moi.

Prenez le temps de vous familiariser avec le « non », au début cela peut être déstabilisant ou culpabilisant, mais ne lâchez pas! Vous êtes sur le chemin de votre liberté et de votre amour inconditionnel.

Belle journée à vous !

Vincent Maleville

 

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« Comment développer son intuition? »

C’est une question qui est très souvent posée par les consultants lors des séances.

Il faut se rappeler que tous les enfants sont intuitifs et ont accès, plus ou moins facilement, à leur sixième sens. En grandissant, nous coupons souvent cette sensibilité par peur du jugement, de l’anormalité, ou pourquoi pas par peur de passer pour un fou…

Pour retrouver son intuition, il faut se rapprocher de cet état d’innocence et de candeur des enfants. Ne rien savoir, ne rien vouloir, lâcher prise, faire le vide, ouvrir son coeur et être disponible pour recevoir.

Le plus dur est de lâcher le mental, d’arrêter ou de freiner les pensées pour être comme une antenne, un vase récepteur. 

La charge mentale, ce que nous avons à faire tous les jours, pollue l’intuition en chargeant notre cerveau de pensées matérielles. On ne peut recevoir quand on est déjà plein…

Un autre point important consiste à se faire confiance, les retrouvailles sont parfois timides et les messages pas toujours clairs. Acceptez de tâtonner, de ne pas toujours y arriver, c’est en pratiquant que vous prendrez confiance, petit à petit.

Prenez conscience que pour libérer son intuition, il suffit d’ouvrir le champ des possibles, de le vouloir et d’y croire. Tout est déjà en vous… Si vous lisez ce post, c’est que vous êtes déjà doté(e) d’une sensibilité.

Une bonne façon de faire le « vide » afin de booster son intuition, consiste à pratiquer la méditation. Pas besoin de méditer pendant une heure, commencez par 10 minutes, dans un endroit calme. Cela permet de se centrer et de calmer notre mental, qui est un des freins principaux de l’intuition. Vous trouverez plein de méditations guidées sur internet, choisissez celles qui vous parlent le plus, écoutez votre intuition…

Enfin, la connexion ne peut être correct si l’ancrage n’est pas stable. Quand nous voulons développer notre intuition, il faut souvent travailler nos racines en premier. Le reste suit spontanément.

Pour cela, n’hésitez pas à marcher dans la nature, jardiner faire du sport, danser, toute activité qui vous permet d’être pleinement dans votre corps.

Bonne connexion à toutes et tous !

Vincent Maleville