« Un acte de libération : la lettre psycho-magique »

Vincent Maleville-Stalars Par Le 15/05/2024 0

Durant les accompagnements que je propose en séance, je m’aperçois souvent que les évènements blessants du passé ne sont pas pardonnés. Parfois une personne n’a toujours pas évacué une situation de son enfance alors qu’elle est à l’aube de sa retraite…

Dans ce cas, je propose souvent d’écrire une lettre. Le but est de pouvoir se libérer, d’être en paix. Quand je propose cet exercice en séance, bien souvent les personnes ne veulent pas pardonner, car pour eux cela serait donner raison à la personne qui les a blessé.

C’est tout l’inverse…

Pour comprendre comment cela fonctionne, il faut savoir que les blessures sont plus grandes quand le conflit concerne une personne que j’aime. Dans ce cas, je n’ai pas de protection… Le but de la lettre est de réparer l’amour blessant en déposant ce qui n’est plus bon pour moi. Ce qui c’est passé dans le passé m’a blessé, était injuste. Pourquoi aujourd’hui devrais-je continuer à le porter ou à lui donner du pouvoir? Pardonner c’est se libérer, reprendre son pouvoir.

Le cerveau ne fait pas de différences entre le réel et le virtuel. Quand je regarde un film d’horreur, je sais que c’est une fiction et que je suis en sécurité. Pourtant, mon cerveau va envoyer de la peur… Quand j’écris, je peux physiquement sortir de mon coeur, de ma tête, de mon corps, ce qui n’est plus bon pour moi. Le déposer noir sur blanc sur le papier. Le but de cette lettre est de permettre à une personne de s’exprimer, de dire tout ce qu’elle n’a jamais pu dire, de vider son sac.

Cette lettre est à écrire aux personnes qui nous ont fait du mal, qui nous ont blessé, que la relation soit actuelle ou passée.

On ne pardonne jamais pour les autres, mais pour soi…

Ecrivez la lettre en racontant tout ce que vous avez vécu, et comment vous l’avez vécu. Racontez vos émotions, ce que vous avez ressenti, vos blessures, vos impuissances. Vous pouvez vous lâcher car cette lettre ne sera jamais lue! Vous avez le droit de tout dire! Une fois votre lettre terminée, prenez un temps pour faire le point sur ce que vous ressentez et demandez vous si c’est suffisant. Si oui, vous pouvez passer à l’étape suivante, si non, prenez une pause et terminez votre lettre ultérieurement. 

Une fois que vous avez terminez de vider votre sac, il est important d’utiliser la méthode Ho’oponopono pour clore cet acte de libération.

Ecrivez en bas de la lettre :

- Je te pardonne (même si c’est compliqué à écrire)

- Je me pardonne (Les torts sont toujours partagés)

- Pardonne moi

- Je t’aime ou j’aime (je suis dans l’amour inconditionnel)

- Merci (pour tout ce que ça peut m’apporter de positif car un événement n’est jamais exclusivement négatif)

- Adieu (à tout cela, je n’en veux plus)

Dernière étape importante :

Il ne reste plus qu’à détruire cette lettre de la façon qui parle le plus : la brûler (notamment pour les personnes décédées), la mettre dans les toilettes publiques (comme une crasse à évacuer), l’enterrer dans un coin ou vous n’irez plus, la mettre dans une rivière car l’eau dilue et lave…

Belle journée de libération et de réparation !

Vincent Maleville

 

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